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 Don't be plastic, be fantastic, because you can

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Kaliska F. Smith


Kaliska F. Smith


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MessageSujet: Don't be plastic, be fantastic, because you can   Don't be plastic, be fantastic, because you can EmptyMer 2 Nov - 16:24

Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, j’allais être aussi concernée par mon apparence. Je ne me reconnaissais plus. Depuis quand j’étais inquiète de l’avis des autres par rapport à ce que je portais, comment j’étais coiffée ? Depuis que je savais que quelqu’un, autre que mes deux colocataires allait me voir dans mon état actuel; effrayée, vulnérable, malade, avec deux millimètres de cheveux brun-roux sur ma tête…

J’avais finalement trouvé le moyen de dire à Kellen que j’avais le cancer. Évidemment, j’aurais voulu le faire en face, mais les circonstances en avaient décidé autrement, faisant en sorte que je lui avais dit il y a quelques minutes de cela par MSN. J’avais eu la mauvaise idée de lui demander s’il avait déjà couché avec des femmes avec la tête rasée – parce qu’entre Kellen et moi, c’était surtout une histoire de parties de jambes en l’air, sans complication émotionnelle – et alors que je pensais qu’il allait prendre plutôt cela à la blague, il s’était mis à me poser des questions, insister pour que je lui dise ce qui n’allait pas, et j’avais été obligée de lui dire, et même de m’excuser de ne pas lui avoir annoncé avant, parce que je n’avais jamais trouvé comment faire. Rien de tout cela n’était normal, à mon avis. Premièrement, je m’étais excusée, et puis, jamais je n’aurais pensé que Kellen soit aussi sensible à ma situation. Oui, c’était mon ami, je l’adorais, mais j’avais l’impression que ce n’était pas tout, du moins, de son côté.

Malgré cette sensation bizarre, j’avais accepté qu’il passe chez moi. En l’attendant, j’étais sortie seulement pour aller acheter des Pringles, parce que j’en avais terminé mon dernier paquet, et c’était la seule chose à manger que je pouvais aller acheter sans vraiment sortir. Le propriétaire de l’immeuble où j’habitais tenait un petit dépanneur au rez-de-chaussée. Même si je ne devais pas mettre le pied dehors, je sortais quand même de l’appartement, donc j’avais décidé de mettre sur ma tête un truc que j’avais fabriqué à l’aide de Jayden, temporairement, ou pas, du moins, jusqu’à ce que je trouve peut-être l’opportunité de m’acheter une perruque médicale, celles-ci étaient hors de prix pour le moment. Il s’agissait d’une casquette aux couleurs de je ne sais pas quelle équipe de baseball américaine – Yankees, peut-être ? – dans laquelle, à l’arrière, j’avais collé mes anciennes extensions brunes. Ce n’était pas la classe totale, mais juste pour cette petite course, personne ne verrait la différence, et je comptais me dépêcher, ne laissant le temps à personne de me poser des questions.

Quand je revins à l’appartement, je regardai mon portable pour me rendre compte que j’avais un nouveau message; comme promis, Kellen m’avait prévenu qu’il allait être à l’appartement dans quelques minutes. Je ne répondis pas, histoire de laisser le plus de temps de vie possible à la batterie de mon téléphone, et de toute façon, j’eus automatiquement la tête ailleurs; j’avais toujours ma casquette sur la tête; devais-je l’enlever ? Comment allait-il réagir en me voyant comme ça ? Pour une des premières fois de ma vie, j’étais vraiment horrifiée de ce qu’il allait penser de tout ça…

Je réagis donc comme une vraie débutante. Je retirai ma casquette, la déposai dans un coin du salon, près des manteaux, et quand j’entendis frapper à la porte, étant persuadée que c’était Kellen, je me rendis lentement à celle-ci, et je l’ouvris au même rythme après avoir regardé au travers de l’œil magique pour être certaine que c’était mon ami. Vraiment embarrassée, j’ouvris la porte seulement pour que Kellen puisse rentrer, et ce fut après que je l’eus refermée que je le regardai, et que je dis, avec un sourire gêné en coin :

- Hey salut…
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Kellen T. Parson


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MessageSujet: Re: Don't be plastic, be fantastic, because you can   Don't be plastic, be fantastic, because you can EmptySam 5 Nov - 2:17


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Après avoir quitté mon ordinateur quand j’eus achevé ma conversation avec Kaliska qui avait été assez dure je devais l’avouer, je me dirigeais dans la salle de bain pour prendre une douche afin d’être propre quand même mais surtout pour me changer les idées. J’étais plutôt chamboulé par ce que je venais d’apprendre, je m’en faisais pour Kaliska, j’espérais que tout allait bien se passer pour elle. En revanche, j’étais un peu déçu comme je lui avais dit car elle ne m’avait jamais rien dit à ce propos, j’aurais pourtant bien aimé qu’elle m’en parle, comme ça, je me serais occupé d’elle. Une fois sortie de la douche, j’allais chercher dans mes vêtements de quoi m’habiller. Je n’avais pas besoin de me mettre sur mon trente et un puisque j’allais voir Kaliska et puis, je n’aimais pas ce monde là qui s’habillait toujours comme si tous les jours ils étaient invités à un mariage… J’optais pour un jean et une chemise blanche, c’était simple…parfait à mon gout.

Une fois habillé, je me passais un rapide coup de brosse dans les cheveux et je me préparais à partir. Je vérifiais que j’avais mes clés de voiture et de maison, mes papiers d’identité ainsi que mon permis de conduire. J’avais tout, je pouvais y aller. Ah non ! J’ai oublié quelque chose…mon portable. De plus je devais envoyé un message à Kaliska pour la prévenir du fait que je partais de chez moi et donc que je serais sans tarder chez elle. J’étais assez stressé à l’idée d’aller la voir, je tentais tant bien que mal de me l’imaginer dans ma tête mais j’avouais que c’était assez complexe car je n’avais pas vraiment cotoyer de personne atteinte d’un cancer.

J’avais couché plus d’une fois avec Kaliska et par conséquent j’étais très attaché à elle, c’est pourquoi je me sentais presque obligé de la soutenir même si je ne ressentais pas cela comme tel. Je ressentais plus qu’une amitié envers Kaliska mais je n’arrivais pas à déterminer réellement ce sentiment. Je n’avais jamais été déçue de toutes les fois où nous avions pu coucher ensemble, chaque fois j’étais plus pressé que la fois précédente de la revoir.

Je venais de monter dans ma voiture et de démarrer le moteur, me voilà parti pour la maison de Kaliska. Avant de commencer la route je regardais une dernière fois mon portable afin de m’assurer qu’elle ne m’avait pas répondu à mon message, rien. Je souris un peu en voyant ma photo de fond d’écran, c’était une photo de Kaliska et moi il y a quelques mois. Je verrouillais mon téléphone et partit. J’arrivais alors en bas de l’immeuble de Kaliska. Sur la route je m’étais arrêter lui acheter un bouquet de cinquante roses rouges ; j’aimais beaucoup ces fleurs et j’espérais qu’elle allait les aimer aussi.

J’inspirais un bon coup avant d’emprunter les escaliers et monter jusqu’à son appartement. Je connaissais le chemin puisque j’étais déjà venu chez elle quelques fois. J’étais maintenant arrivé devant sa porte, j’étais resté là bien dix minutes avant de me décider à frapper à sa porte. Je n’attendis pas longtemps après avoir frapper avant qu’elle vienne ouvrir. Je me doutais bien que je la verrais chauve dès qu’elle ouvrirait la porte et c’est d’ailleurs ce qui se produisit. Elle m’ouvrit la porte et je la vis apparaitre devant moi sans cheveux, elle semblait stressée et pas très bien. Elle me lança assez gênée un « Hey salut… » ; je lui tendais alors le bouquet et m’avançais vers elle en la serrant dans mes bras. Je fermais la porte avec mon pied histoire que si quelqu’un passait ne la voit pas car d’après ce que j’avais cru comprendre elle ne voulait pas se montrer pour le moment.

Après l’avoir longuement serré dans mes bras je déposais instinctivement sans vraiment m’en rendre compte mes lèvres sur les siennes. Je passais ma main sur sa joue, je la trouvais toujours aussi jolie, le seul détail : elle n’avait plus de cheveux, mais cela ne changeait rien à ce qu’elle était. Kaliska restait Kaliska avec ou sans cheveux… Et ça, je voulais lui faire comprendre, en tout cas moi je ne voulais pas l’abandonner car dans ce genre de situation le regard des autres est dur à affronter. Je plongeais mon regard dans le sien « Ne t’en fais pas, je suis là pour toi maintenant, et je ne te laisserais pas tomber je te le promets ! Fait moi confiance Kaliska… Ma beauté… »





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MessageSujet: Re: Don't be plastic, be fantastic, because you can   Don't be plastic, be fantastic, because you can EmptyLun 7 Nov - 1:01

C’était probablement une des premières fois dans ma vie que je me sentais confuse, que j’appréhendais le fait qu’un de mes amis se pointe chez moi. Oui, pour moi, Kellen, c’était un ami, niveau sentimental. Après ça, oui, on couchait ensemble, mais c’était, du moins, pour moi, purement physique. Et puis, malgré tout, nous étions capables de nous voir, de nous parler, sans coucher ensemble, et il n’y avait jamais eu rien de plus. Pourquoi fallait-il que ça devienne soudainement si étrange tout d’un coup ? Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais ce sentiment que cette fois-ci, ça allait être différent, et quand je tentais de trouver la raison pour laquelle ça allait changer, j’en trouvais deux en particulier, et les deux se trouvèrent juste devant moi à l’instant où j’ouvris la porte de l’appartement.

Premièrement, je crois que jamais je ne m’étais sentie aussi vulnérable devant quelqu’un de toute ma vie. Même quand Jayden ou Zephyr m’avaient vue pour la première fois sans mes cheveux, ils m’avaient vu à peu près dans n’importe quelle situation, donc ce n’était pas vraiment un problème. Et puis, même si je me sentais un peu dénudée chauve, parce que j’avais la sensation d’avoir perdu une façon de m’exprimer, à savoir par mes coiffures différentes, j’avais quand même un jean et un t-shirt, et Kellen m’avait déjà vue déjà plus déshabillée que cela, à quelques reprises. Normalement, il ne devrait pas y avoir de malaise, mais pourtant, si…

Voilà où il se trouvait le malaise, la fameuse raison numéro deux; quand je vis Kellen rentrer dans l’appartement avec un énorme bouquet de roses rouges, je me sentis alors encore plus gênée que lorsque je lui avais ouvert la porte. Par contre, je ne passai pas aucun commentaire, je ne fis rien d’autre que de prendre le bouquet entre mes mains en lui faisant un sourire en coin, puis je me laissai aller dans ses bras, ne disant pas un mot. Après ça, comment aurais-je pu dire quoi que ce soit ? Pour commencer, je me voyais très mal parler pendant que Kellen était en train de m’embrasser – ce qui n’était pas très spécial, mais ce qui l’était vraiment, c’est ce qu’il me dit par la suite qui m’obligea presque à dire :

- Arrête ça, idiot, sinon je vais me mettre à pleurer !

Ce n’était pas vraiment une obligation que je dise cela à Kellen en tant que tel, mais on dirait que je sentais que j’avais besoin de le dire pour moi, pour me convaincre que je n’allais pas pleurer. Pourquoi ? Parce que pleurer, ce n’était pas moi, j’étais forte, je ne pleurais jamais. Et puis, pourquoi je commencerais à pleurer maintenant ? Il n’y avait aucune raison, enfin… c’est ce que je me disais, que j’essayais de me dire, tout ça pour me retenir de craquer comme une femme enceinte ayant un trop plein d’hormones.

Je regardai Kellen qui se trouvait en face de moi, ne sachant pas quoi dire. En fait, maintenant que j’y pensais, c’était la première fois, outre mon frère, ou encore mes deux meilleurs amis, que quelqu’un m’accordait autant d’attention en quelques minutes. Le fait que Kellen débarque ici dès que je lui avais annoncé la nouvelle, qu’il apporte des fleurs – paraît que les filles adoraient ça quand il arrivait quelque chose… - et qu’il me dise ces mots rassurants, ça me touchait vraiment, et ça en devenait vraiment troublant. Ça se voyait qu’il ne disait pas ça seulement pour être gentil, qu’il le pensait, et qu’il allait probablement me soutenir durant tout ce processus.

Je me disais que maintenant, avoir su, j’aurais dû lui dire avant aujourd’hui. Pas une semaine avant de commencer la chimiothérapie. En réalité, ce dernier mot, chimiothérapie, me traumatisait complètement… Et c’était à cause de cela que je me retrouvais complètement chauve, que je me trouvais si gênée, que soudainement, Kellen m’accordait toute cette attention… Je reculai de quelques pas, toujours avec les roses entre mes mains, et je me laissai tomber sur le canapé le plus près. Puis, ce fut plus fort que moi, les larmes commencèrent à couler sur mes joues, pour la première fois depuis si longtemps, comme si je retenais tout depuis que j’avais appris que j’étais malade. Fixant non plus mon ami, mais bien le vide, je dis :

- Kellen… J’ai tellement peur… Je n’y arriverai jamais…

C’était la première fois que je disais cela à quelqu’un, que je me l’avouais, finalement, qu’il se pouvait que je n’arrive pas à passer au travers tout cela. Cela me faisait vraiment peur, et ce qui me terrifiait encore plus en ce moment, c’était de savoir comment Kellen allait réagir, sachant que je m’étais toujours montrée comme était une dure à cuire devant lui…

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Kellen T. Parson


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MessageSujet: Re: Don't be plastic, be fantastic, because you can   Don't be plastic, be fantastic, because you can EmptyMar 17 Jan - 21:07


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- Arrête ça, idiot, sinon je vais me mettre à pleurer ! Je la regardais et laissais s’installer un petit silence avant de lui répondre. Je savais que ce qu’elle vivait était loin d’être facile, elle avait besoin de soutien et je serai là pour elle. Je ne voulais pas la faire pleurer, ce n’était pas du tout mon intention et si d’ailleurs elle se mettait à pleurer ce serait entièrement ma faute et dans ce cas je m’en voudrais. « Je te l’interdis…sinon je pleure avec toi ! »

Considérant ma relation avec Kaliska, je n’aurais jamais pensé être un jour aussi proche d’elle. De même qu’il était étonnant que je vois Kaliska si souvent et que le courant passe entre elle et moi car en général les filles passent une fois dans mon lit mais rarement plus. Kali’ fut l’exception. Il faut dire que depuis la première fois que j’ai couché avec elle, Kali’ a été différente des autres. Elle est unique, exceptionnelle, j’aime passer du bon temps avec elle et je ne m’en cache pas ; non loin de là.

Par contre…il y a un petit problème qui me tracasse depuis quelque temps et ce petit problème me travaille encore plus l’esprit depuis que je sais pour le cancer de ma sexfriend. Peut-être bien que je ressens un peu plus que de l’amitié pour Kali’, mais je ne lui dirais pas. Premièrement car je doute de ce que je ressens, je ne suis sûr de rien et deuxièmement je ne supporterais pas de la perdre. Elle me l’a toujours dit « Du sexe et de l’amitié, rien d’autre ! » et j’avais jusqu’à aujourd’hui respecté son choix, je ne voulais pas que ça change.

Le fait que je doute de mes sentiments me poussais encore plus à la soutenir car en passant plus de temps avec elle, en la soutenant, en « subissant » ses coups de blues, ses colères et tout ce qui va avec peut-être que je vais ouvrir les yeux. Et à ce moment là je verrais si ce que je pense est vrai ou non. Je ne suis probablement pas amoureux d’elle, même si je le crois actuellement.

Je n’étais pas médecin et j’étais loin de l’être. Je n’aurais jamais pu l’être étant donné mon implication dans mes études. Je n’ai jamais aimé ça ! Je ne sais pas ce qui se cache derrière un cancer et tous les processus nécessaires à la guérison. Je n’osais pas vraiment le demander à Kaliska car elle n’était pas en état et je ne voulais pas lui mettre une couche supplémentaire. Elle devait en avoir assez de tout ça, et sans doute qu’elle n’avait pas envie d’en parler avec moi.

Elle qui jusqu’ici me regardait, ce ne fut plus le cas. Son regard me quitta et elle se laissait tomber sur le canapé où elle se mit à pleurer. Je m’assis près d’elle et instinctivement je la pris dans mes bras en la berçant. Un peu comme une enfant qui vient de tomber et de se faire mal. Elle ne dit mot pendant un moment puis fini par prononcer - Kellen… J’ai tellement peur… Je n’y arriverai jamais… Je ne pouvais pas la laisser dire cela mais je ne pouvais pas non plus me mettre en colère, ce serait trop dur pour elle. Et puis, je n’étais pas là pour lui faire la morale mais plutôt pour la soutenir.

Tout en continuant de la bercer dans mes bras, je lui chuchotais à l’oreille « Tu vas y arriver…Tu es forte ! Tu peux le faire j’en suis certain, j’ai confiance en toi et je t’aime… » Oh mince…je venais de gaffer, je m’empressais alors de rajouter comme si de rien n’était « En ami bien sur… » en réalité, ce n’était pas vraiment le cas.





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MessageSujet: Re: Don't be plastic, be fantastic, because you can   Don't be plastic, be fantastic, because you can EmptyMer 18 Jan - 21:03

- Si tu pleures, c’est toi qui a à perdre ; ta virilité va en prendre un coup !

Voilà une autre réplique qui était totalement mon genre, ou qui me permettait d’essayer de cacher mon malaise encore quelques instants. Ce qui était moins mon genre, c’est que je sente que j’allais me mettre à pleurer. Je ne pleurais jamais pourtant ! À la limite, j’étais une fille, je venais de perdre mes cheveux, j’étais dans une position de pure vulnérabilité devant une personne avec qui je n’avais jamais pourtant été aussi faible, une personne qui était plus du genre à me faire sentir à mon plus fort, parce que j’en déduisais que si notre relation amicale avec quelques avantages ne s’était pas terminée, c’était sûrement parce que je n’étais pas un si mauvais coup que ça, considérant le fait que Kellen avait toutes les filles à ses pieds…

En fait, c’était la première fois que j’étais sur le point de perdre mes moyens par rapport à mon cancer devant quelqu’un. Jayden ou Zephyr, que je voyais à tous les jours, dans n’importe quel genre de situation, ne m’avaient jamais vu craquer de la sorte, et jamais je n’avais vraiment été aussi mal aisée devant eux. Pourquoi cela arrivait devant Kellen !? Serait-ce à cause des fleurs qu’il m’avait apportées – je serais bien mal foutue d’y être allergique, mais je ne croyais pas que c’était le cas – ou bien du fait que soudainement, il semblait différent à mon égard ? Me prenait-il en pitié parce qu’il avait appris que j’étais malade ? Pourquoi je n’avais pas eu la bonne idée de me la fermer sur ce point, cette fois-ci !? Je détestais qu’on me prenne en pitié, devoir dépendre d’une autre personne, que ce soit un père, un frère, un meilleur ami, un chien, ce n’était pas ma tasse de thé.

J’étais bien loin de suivre cet ordre d’idées en fondant en larmes comme ça devant Kellen, en m’écrasant sur le divan, commençant à pleurer comme jamais je ne l’avais fait auparavant. Et voilà, maintenant j’avais l’air d’une parfaite idiote, je paraissais faible, comme tous les autres dans ma situation, même si je m’étais refusé de l’être, faible. J’étais honteuse par-dessus le marché, parce que si j’assumais qui j’étais, assumer de me présenter en position de vulnérabilité – déjà que j’avais fait un gros effort pour me présenter à Kellen avec mon crâne chauve – c’était une autre histoire. Le seule solution que je trouvai pour remédier à cela, c’était de me lever, et aller me cacher dans la salle de bains jusqu’à ce que ça passe, mais alors que je voulais me lever, Kellen me prit dans ses bras, m’emprisonnant donc sur le canapé avec lui.

Je pouvais bien lui faire ce plaisir qu’il me garde dans ses bras pendant un instant, parce qu’après tout, dans une autre situation, être contre lui ne me dérangeait certainement pas. Pour essayer de trouver un peu de réconfort, je laissai même aller ma tête sur son torse, me roulant en boule comme une enfant contre lui, essayant d’arrêter de pleurer en commençant par faire taire mes sanglots. Ce coup-ci, je pus remercier mon ami de l’aide qu’il m’apporta ; je cessai de chialer d’un coup sec, comme si je venais de m’étouffer, quand il me dit les fichus mots « je t’aime ». Eh mer**…

Il se rattrapa en disant que ce n’était qu’un « je t’aime » qui se voulait amical. Trop tard. J’avais déjà relevé la tête en arquant un sourcil tellement haut que j’eus l’impression qu’il allait se détacher et se perdre sur ma tête. Je n’osais même pas lui dire que ses propos étaient gentils tellement j’étais choquée. J’aurais du me douter que ça ne marcherait jamais, coucher ensemble à intervalles réguliers sans avoir d’autres sentiments autres qu’amicaux et physiques…

- Euh d’accord, merci.

Mais c’était d’une royale nullité, ce que je venais de dire ! Ça en était tel que je n’entendis pas le téléphone de l’appartement sonner, et le message d’un de mes amis sur la boîte vocale qui commençait à s’entamer avec une voix beaucoup trop enjouée à mon goût pour la situation présente.
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MessageSujet: Re: Don't be plastic, be fantastic, because you can   Don't be plastic, be fantastic, because you can Empty

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