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 It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !

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Kaliska F. Smith


Kaliska F. Smith


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MessageSujet: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptyMar 23 Aoû - 19:14

Apprendre qu’on avait un cancer, traitable ou non, cela avait l’effet d’un véritable coup de poing sur la gueule. Enfin, moi, c’est l’effet que j’avais eue, et je ne comprenais toujours pas comment cela avait pu arriver. Je n’étais pas à l’âge le plus vulnérable pour être atteinte d’une telle maladie, j’étais en forme comme personne, je n’avais jamais eu de maladie grave avant aujourd’hui. La seule explication qui me restait, c’est que soit j’étais vraiment maudite, ou bien mes parents avaient eu une cochonnerie héréditaire, et c’est moi qui en payait le prix maintenant. Si jamais je devais les croiser un jour, c’est certain que je leur mettrais mon poing sur la gueule, pas au sens figuré cette fois-ci.

Voilà un petit moment que j’étais au courant, et pourtant, il y avait encore des moments où j’avais du mal à digérer la nouvelle. Alors que je commençais à m’habituer à la fatigue, les douleurs et les nausées, recevoir mes papiers pour la chimiothérapie qui allait commencer le mois prochain, avec le coût des frais médicaux, chose qui eut pour effet de me jeter par terre, littéralement. J’avais vu cela quand je m’étais levée pour me préparer à aller au café, et je réveillai mes colocataires quand je me laissai tomber par terre, sur le derrière, et je restai là, figée. Jamais je n’aurais cru que les coûts allaient être aussi élevé, et j’allais devoir travailler encore plus au club de strip-teaseuses que je le croyais si jamais je voulais y arriver. Par contre, ce n’est sûrement pas en restant là, par terre, que j’allais y parvenir, et mes colocataires, sur un point, ne m’aidaient pas vraiment.

Jayden décida que je ne pouvais pas aller travailler au café durant la journée, et avant même que j’aie pu faire quoi que ce soit, mon meilleur ami avait appelé mon patron pour lui dire que je n’allais pas bien du tout, inventant n’importe quelle excuse bidon, pour que j’aie ma journée de congé. Je voulus protester, mais il était trop tard. Mon plan de la journée – gracieuseté de mes deux charmants colocataires -, ne rien faire, regarder des films où absolument personne n’était malade durant tout le long (assez difficile à trouver d’ailleurs…), manger des Pringles et ne pas penser à tout cela.

Par contre, en me laissant toute seule dans un grand appartement vide, au moment où tout le monde était parti pour la journée. Les films, c’était bien joli, mais moi, ce n’était pas ça que j’avais envie de faire. Je démarrai quand même le DVD, mais je passai toute la durée du film à faire les cent pas dans le salon, en mangeant une des quatre boîtes de Pringles crème sûre et oignon que Jayden avait eu l’amabilité de mettre à ma disposition un peu partout dans l’appartement, pour que dès que j’en voudrais, je pourrais attraper une boîte et en manger. Pendant que je marchais, je me mettais soudainement à penser à tout cela, sans vraiment le vouloir; je me mettais à penser à comment j’avais réagi quand j’avais appris la nouvelle; l’envie de sortir, je l’avais perdue tout à coup. Quand je ne travaillais pas, je me sens trop fatiguée, ou trop malade pour faire quoi que ce soit. Je commençais à perdre un peu contact avec certaines personnes que j’appréciais, et c’était plutôt désolant. Et puis, comment allais-je réagir à la chimiothérapie ? Quand j’allais perdre mes cheveux, considérant le fait que je n’avais pas les moyens d’acheter une perruche médicale ? Puis, soudainement, ce fut comme si soudainement, toutes mes questions se bloquèrent quand j’entendis frapper à la porte. J’étais pas vraiment en état de recevoir qui que ce soit – vêtue d’un pantalon de sport gris et un haut ample noir – mais j’ouvris quand même la porte, après avoir poussé un soupir :

- Oh… salut…

Je me sentis soudainement mal à l’aise quand je vis de qui il s’agissait à la porte. C’était Sasha, une fille que j’avais rencontré peu de temps avant que je l’apprenne pour mon cancer. Depuis ce temps, comme j’avais perdu l’envie de sortir, je n’avais pas répondu à ses appels, ses emails, et ce n’était pas parce que je ne voulais pas, c’était parce que j’en étais incapable, mais ça, elle ne le savait pas, pas encore…
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MessageSujet: Re: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptyMar 23 Aoû - 22:12

Kalisha and Sasha

«It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !»
Quand on se réveille la première que l'on fait est généralement allé au toilette ou déjeuner ou se laver non ? Sasha ne le voit pas comme cela. Elle ne voulait pas se lever. Elle était assommée par ce mal de crâne. Chaque réveille, chaque matin c'était le même. C'était un avertissement : ne prends pas de drogue et tu n'auras pas mal. Du moins c'est ce qu'elle pensait. Mais elle n'arrêta pas. Aujourd'hui elle ne savait même pas où elle était. Surement dans un lit d'un inconnu. Alors elle ouvra les yeux et regarda autour d'elle. Elle était chez elle. La drogue lui avait même fait perdre l'odeur de chez elle. Mais peut-être c'est parce qu'elle ne s'y sentait pas. Elle habitait ici mais n'y vivait pas. La plupart de son temps, elle le passait dehors. Puis le fait que son père n'est jamais là, rend la villa bien trop grande pour elle. Cependant quelque chose la perturbait depuis quelques jours. Elle alluma son téléphone. 0 messages & 0 appels. Kalisha l'avait donc bien ignoré. Elles avaient bien sympathisé mais cela s'arrêtait là. Pourtant Sasha ne s'en était pas arrêté à la. La jeune femme se leva pour aller trouver ce qu'elle cherchait. C'est un petit bout de papier où il y a écrit l'adresse de Kali. Elle avait réussi à l'avoir en charmant un professeur. Elle voulait lui rendre une petite visite surprise. Si elle devait lui dire quelque chose, c'était en face.

5 minutes plus tard, Sasha rejoigne sa cuisine pour prendre un café. Elle hésitait encore. Pourquoi s'acharnait-elle ? Après tout ce n'était qu'une fille qu'elle avait rencontré à une simple soirée. Alors pourquoi irait-elle lui demandait des comptes ? S'ennuyait-elle vraiment à ce point pour faire cela ou se sentait-elle juste blessée ? Mais blessée de quoi ? D'être ignorer ? Sasha avait réfléchi au comportement de Kali. Elle n'avait pas trouvé d'explications et c'était le problème. Elle n'avait pas su répondre à la question "pourquoi ?". Elle avait passé une agréable soirée à sa compagnie, elle avait envoyé plusieurs messages sans réponses. Et si Kali avait eu des soucis ou alors si elle s'enfichait complétement d'elle. La deuxième solution était vraiment plus plausible. Pourtant Sasha n'arrivait pas à passer à autre chose. Aller la voir et lui demander des comptes était pour elle une bonne idée mais étrange. Allez voir une fille qu'elle connaissait à peine et lui dire pourquoi la négligeait-elle était assez étrange. Mais Sasha était bien déterminé à avoir sa réponse. C'était surement égoïste de sa part, mais elle allait le faire.

Sasha s'était habillée et prit la direction d'Edgbaston. Le quartier où Kali habitait. Un quartier un peu moins chère que celui où vivait Sasha. Elle allait d'un pas déterminé. Mais arrivant devant la porte, elle hésitait encore mais sa main appuya quand même sur la sonnette. Les pas s'approchèrent et elle vit Kali d'un pantalon de sport gris et un haut ample noir. L'opposé de Sasha qui était avec une tunique et un short court. Elle la salua évasivement. A première vu, Sasha aurait du s'arrêter sur le fait que Kali montrait qu'elle n'allait pas bien mais elle était tellement énervée qu'elle ne fit pas vraiment attention.

- Salut ! Puis-je savoir pourquoi tu ne m'as pas répondu à mes mails, sms ? Si tu ne voulais pas garder contact avec moi, tu peux très bien me le dire. Si tu avais trop peur de le faire en face, un simple sms et c'était ok. Mais au lieu de sa, tu m'as complétement ignoré pourtant je pensais que l'on s'était bien amusé toutes les deux mais visiblement ce n'était pas le cas...

Elle la regardé droit dans les yeux. Elle voulait sa réponse et ne partirait pas tant qu'elle ne l'aura pas eu.
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MessageSujet: Re: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptyMer 24 Aoû - 5:03

Ce fut automatique ; quand je vis Sasha sur le pas de la porte, je sentis soudainement comme un malaise, et celui-ci n’avait –pour une fois – absolument rien à voir avec mon cancer. Pourquoi je me sentais si mal à l’aise ? Premièrement, Sasha ne semblait pas vraiment là pour prendre de mes nouvelles ou bien me tenir compagnie. Elle n’était pas au courant, peu de gens étaient au courant de ce qui m’arrivait. Et puis, Sasha ne semblait vraiment pas heureuse de me voir non plus, et c’était, en partie, compréhensible, et également ma faute.

Je sentais tout de suite pourquoi Sasha ne semblait pas vraiment contente de me voir ainsi. Nous nous étions rencontrées à une soirée à l’université, où je m’étais décidée à assister à titre d’étudiante, considérant le fait que je venais de terminer mon diplôme en marketing, c’était une façon de me faire un cadeau à moi-même. Puis, comme je l’avais trouvé tout de suite sympathique – chose qui arrivait rarement quand je rencontrais une fille, comme je m’entendais mieux avec les garçons -, et nous nous étions échangées nos numéros. Par contre, le lendemain matin, Jayden m’emmenait chez le médecin, et quelques jours après, on m’apprenait que j’avais été diagnostiquée comme ayant un cancer. Puis, j’avais perdu l’envie de sortir, de faire quoi que ce soit, et je n’avais pas envie de commencer à pleurer en m’excusant de ne pas sortir, ce n’était pas moi, j’étais trop orgueilleuse pour cela. J’avais donc décidé de ne pas prendre en compte les messages de Sasha, histoire de ne pas lui avouer ce qui se passait.

En temps normal, ce n’étais pas mon genre de cacher des choses, mais jamais je n’avais eu une nouvelle aussi grosse qui m’était tombée dessus, et du coup, j’avais un peu de mal à gérer tout cela. J’avais eu besoin de recul. Et après cela, si jamais Sasha me demandait pourquoi je ne l’avais pas recontactée, je ne saurais pas trop comment lui répondre. Par contre, plutôt que de me poser seulement la question, elle me dit des mots qui me choquèrent un peu, à savoir que si je n’avais pas voulu la contacter, je n’avais qu’à lui dire. Si elle me disait des propos comme cela, c’était parce qu’elle ne me connaissait pas du tout. Moi, je n’étais pas comme mes parents ; je n’étais pas hypocrite, quand quelque chose me dérangeait chez quelqu’un, je le disais directement sans passer par quatre chemins. Je pensais que je pourrais bien m’entendre avec Sasha, si évidemment elle ne me prenait pas pour une grosse hypocrite. Elle pensait vraiment que je n’avais pas voulu reprendre contact volontairement. D’accord, j’avais fait le choix de ne pas répondre à ses messages, à ses appels, mais je ne voulais pas que ça aille au point qu’elle vienne me demander des explications chez moi, et ça me choquait un peu. Mon regard se durcit, et je dis :

- Serait-ce possible de ne pas avoir cette conversation sur le pas de la porte ? Entre donc.

D’accord, j’avais beau être grossière et mal élevée parfois, et dans d’autres circonstances, peut-être lui aurais-je dit de rester dehors, ou dans le cas présent, presque lui claquer la porte au nez, amis ce n’était pas des circonstances normales, et j’espérais vraiment que ça n’allait pas se répéter une autre fois. Et puis, l’inviter à entrer, et lui faire signe de s’asseoir, cela me laissait quelques secondes pour réfléchir comment j’allais dire ça. Je ne voulais pas passer par quatre chemins, mais je ne voulais pas lui dire directement « J’ai le cancer, t’es contente !? », déjà que le mot de ma maladie me rendait… malade, à chaque fois que j’y pensais. Je croisai les bras, recommençai à faire les cents pas, seulement devant Sasha cette fois-ci, et je dis :

- Je me suis bien amusée avec toi à cette soirée, et si je n’avais pas voulu qu’on se reparle, soit je ne t’aurais pas donné mon numéro, ou bien je t’en aurais donné un faux. Si j’ai pas répondu, c’est parce que j’ai appris une… grosse nouvelle, et j’étais à terre, voilà.

Je me sentais encore mal à l’aise. D’accord, je lui avais dit, en quelques sortes, pourquoi je ne lui avais pas reparlé depuis que nous nous étions rencontrées. Par contre « Grosse nouvelle », ce n’était certainement pas un terme assez fort pour décrire ce qui m’arrivait. Il n’y avait qu’un seul mot pour le dire, trois pour le préciser encore plus, mais ces mots, je n’étais pas encore prête à les dire, peut-être dans quelques minutes, oui, mais pas maintenant.

- Alors, ça te va comme explication ?
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MessageSujet: Re: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptyVen 26 Aoû - 18:16

Kalisha and Sasha

«It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !»
- Serait-ce possible de ne pas avoir cette conversation sur le pas de la porte ? Entre donc.

Sasha ne dit rien et entra automatiquement. Elle se sentait un peu mal à l'aise car maintenant elle vit Kali de près. Elle semblait allait mal. Et Sasha réfléchit à la première option qu'elle avait eu et ignoré. Elle espérait faire fausse route, enfin pas vraiment car si finalement Kali ne s'en foutait pas d'elle et que c'était une autre raison. Sasha serait contente mais elle aurait eu tord de débarquer comme cela. Alors elle se tut et laissa parler Kali.

- Je me suis bien amusée avec toi à cette soirée, et si je n’avais pas voulu qu’on se reparle, soit je ne t’aurais pas donné mon numéro, ou bien je t’en aurais donné un faux. Si j’ai pas répondu, c’est parce que j’ai appris une… grosse nouvelle, et j’étais à terre, voilà.


La jeune fille se sentit soudainement mal comme si elle avait fait une grosse boulette. Elle n'aurait pas du venir et l'agresser comme cela. Elle aurait pu prendre de ses nouvelles, s'inquiétait pour elle mais au lieu de sa elle s'était vite emporter. C'était l'un des défauts de Sasha a être toujours pessimiste, à penser au pire, et a être si impulsive. Elle n'arrivait pas à se contrôler et s'était plus fort qu'elle. Kali avait terminé en lui disant si cela lui allait comme explication. La jeune fille réfléchi. Elle vit son amie qui avait l'air d'aller mal et de plus comme si elle faisait un aveu sans en avoir tout dit. Comme si ce qu'elle allait annoncé était assez important. Alors Sasha se calma.

- Oui. Et je suis vraiment désolé, je n'aurai pas du venir t'agresser comme sa. J'aurai du me soucier un peu de toi. Je m'excuse sincèrement. Par contre, tu n'as l'air pas vraiment bonne mine, tu veux qu'on s'assoie qu'en parle ou à moins que je ne suis pas vraiment la bonne personne avec qui tu veux en parler, et je m'en vais. A tout cas désolé du désagrément que j'ai pu te causer.


Sasha pensait sincèrement ses mots. Elle avait abusé. Mais peut-être le fait qu'elle avait pris un stupéfiant ce matin, avait doublé encore plus ses émotions. De plus Sasha, sentait qu'elle commençait à trembler comme si elle en avait besoin. Hélas, elle ne peut pas se permettre de montrer devant ses yeux ce qu'elle voulait absolument prendre. Cette drogue qui ne cesse de l'a pourchassé chaque jour. De olus, elle sentait que cette connerie était entrain de la détruire petit à petit. Mais là ce n'était vraiment ni le moment, ni le lieu pour faire une crise. Alors elle respira doucement, et essaya de se contrôler. Elle fixa son amie pour pouvoir penser à autre chose et se concentrer sur elle. Elle essaye pour une fois d'ignorer l'appel de la drogue. Elle savait que sa allait lui coûter de faire sa. Elle resta debout en attendant la réponse de Kali pour savoir si elle allait se défoncer, ou si elle allait resté à l'écouter...
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MessageSujet: Re: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptySam 27 Aoû - 4:20

Je devais admettre, et même que je m’assumais totalement ; j’étais loin d’être une fille parfaite, et j’avais beaucoup de défauts. J’avais appris au fil du temps à ne pas me préoccuper de ce que les gens pensaient de moi, ou bien quand ils pouvaient m’insulter. J’étais grossière, peu délicate, grosse pour certaines. Ces insultes, je les prenais et je les jetais, car je n’en avais absolument rien à faire. Par contre, il y avait une chose que je ne supportais vraiment pas, c’était de passer pour une hypocrite. L’hypocrisie me faisait vraiment penser à mes parents, à qui je ne voulais pas ressembler, pas même y penser. Toute personne qui pensait que j’étais de ce genre, je faisais en sorte que la situation soit corrigée rapidement, parce que cela m’insultait vraiment.

Puisque j’avais vu Sasha seulement une fois, et que c’était durant une soirée, que nous n’avions pas pu faire totalement connaissance, il était normal qu’elle ne sache pas trop pourquoi j’avais réagi ainsi, et avait laissé sous-entendre que j’avais agi comme si je l’avais trouvée sympathique, mais que c’était pas le cas, que j’étais une belle hypocrite quoi ! J’avais donc voulu rapidement mettre les choses au clair, et c’était ce que j’avais fait, sans exposer trop de détails. Puis, tandis que je m’expliquais, je me rendais compte que peut-être aurais-je pu quand même lui envoyer un message pour lui dire que je n’avais pas la tête à sortir, à discuter, à faire quoi que ce soit. Et je la faisais sentir mal de tout cela. Je fus quand même contente qu’elle s’excuse, qu’elle s’excuse d’être débarquée ainsi pour me demander des explications. Personnellement, j’étais un peu plus choquée du fait qu’elle ait voulu me prendre pour une de ces filles complètement hypocrites, mais comme moi aussi j’avais quelques comptes à rendre, ce que je fis tout de suite :

- Je m’excuse également, j’aurais peut-être dû répondre ne serait-ce qu’une fois.

Par contre, maintenant que j’y pensais, ces derniers jours, disons que si je n’étais pas occupée, je n’avais pas vraiment la tête à répondre à mes messages, ou renvoyer mes appels, surtout si je savais que ceux-ci seraient sûrement dans le but de sortir. Au moins, Sasha semblait comprendre que je n’allais pas bien. Cela me soulageait un peu, me permettait de mieux justifier mon manque de réaction, mais d’un autre côté, devrais-je également justifier mon manque d’enthousiasme, parce que je pensais vraiment passer ma journée toute seule à me morfondre dans l’appartement. Soudainement, comme pour remédier à cela, je dis :

- Ne t’inquiète pas, c’est oublié. En fait… voudrais-tu rester un peu ? Je sais que c’est le bordel, mais je suis toute seule, et je perds mon temps à tourner en rond...

Au moins, si jamais elle acceptait, je ne serais pas toute seule durant un moment, chose qui m’aiderait un peu. J’étais au courant que normalement, si j’étais à l’appartement, c’est parce que je devais être malade, mais je n’avais pas décidé cela, et puis, j’étais là, toute seule, à penser à ce qui occupait une plus grande partie de ma vie en ce moment, physiquement et mentalement. Encore une fois, je lui fis signe de s’asseoir, et je dis, avant de faire la même chose :

- Est-ce que je peux te servir quelque chose à boire ? À manger ? Des Pringles ?
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MessageSujet: Re: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptySam 3 Sep - 0:40

Kalisha && Sasha

«It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !»
- Je m’excuse également, j’aurais peut-être dû répondre ne serait-ce qu’une fois.
Sasha n'était pas du genre rancunier. Puis toutes les deux avaient reconnu leurs tords, donc on peut dire qu'elle étaient quittes. La jeune fille savait qu'elle avait dépassé un peu les limites c'est pour sa qu'elle s'était excusé.
- Ne t’inquiète pas, c’est oublié. En fait… voudrais-tu rester un peu ? Je sais que c’est le bordel, mais je suis toute seule, et je perds mon temps à tourner en rond...
Sasha était contente que ce mal entendu sois dissipé et pouvoir passer un moment avec son amie surtout que celle-ci avait l'air mal au point. Alors la jeune fille s'assoit et invita son amie a faire de même.
« Avec plaisir ma jolie. Ah t'aime pas faire les cents pas, c'est marrant quand tu es au téléphone, tu revisite ta maison »
Sasha souriait et se laissa porter par la tournure que prenait finalement cette journée. Elle sentait que son amie était mal et voulu lui montrer que même si elles se connaissaient à peine, elle lui prêterait volontiers son épaule. Sauf que Sasha oublia vite qu'elle avait pris un stupéfiant avant de venir et elle le sentit partir fur et à mesure dans ses veines. Décidément ces cochonneries la hanterait même quand elle pensait qu'elle était calme. Si elle en prenait pas même temps, elle avait peur de ses prochaines réactions. De plus, le manque se voit très rapidement. Petits tremblements, jusqu'à à la rendre complétement folle.
Est-ce que je peux te servir quelque chose à boire ? À manger ? Des Pringles ?
L'occasion était bien trouvée.
« Oui mais pourrais-tu me montrer les toilettes, j'ai une grosse envie s'il te plait. »
La jeune fille voulu prétexter une envie d'aller au toilette pour aller prendre un stupéfiant à la plage. A priori elle ne lui mentait, vu que l'envie était assez urgente. Elle ne voulait pas lui montrer cette facette d'elle-même qui était présente depuis plusieurs mois. Elle commençait vraiment bien à l'apprécier pour démolir maintenant son image. De plus, Sasha refuser d'admettre qu'elle avait un problème. Elle se sentait tellement bien dans cette enfer qui l'emmenait vers le fond chaque qui se déroulait. Elle ressentait un certain plaisir pour voir à quel point elle pourrait tomber. Un jeu très dangereux qui ne surprend pas la jeune fille. Le jour où elle déraperait, elle s'enfichait complétement. C'était le seule moyen pour passer outre entre l'ombre de son père, la fantôme de sa mère qui la poursuivait et problèmes qui s'accumulait dans un petit tiroir bien au fond qui commençait à devenir plein. Mais elle ne préférait faire taire ses émotions. Elle ne voulait pas se montrer. Elle voulait briser son image pour avoir de la force à survivre chaque jour.

Sasha se dirigea vers son sac qui tenait la solution à toutes ces états d'âmes. Cet petite pilule qui contenait des effets assez surprenant, lui permettait de pouvoir s'accrocher à cette maudite vie. Même si elle tombait, pour l'instant elle pouvait se relever. Alors une fois arrivée au toilette, elle le prit comme si c'était une chose très précieuse pour sa survie. Après être revenue, elle fit comme si de rien n'était. L'effet agit vite et se sentit très apte à entendre n'importe quelle nouvelle. Elle se sentait apte à affronter la vie. Elle espérait juste que son amie ne remarquerait pas son changement d'attitude. Elle ne voulait pas qu'elle se doute qu'elle avait fait entrer une droguée dans sa demeure.
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MessageSujet: Re: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptyLun 5 Sep - 4:52

Je devais l’avouer ; j’étais une hôte complètement nulle. En fait, c’était déjà assez spécial que je propose à Sasha de s’asseoir, de prendre des Pringles. En fait, je n’avais fait qu’imiter de façon complètement ridicule la façon dont mon colocataire avait la façon d’accueillir les gens dans certaines personnes venaient dans l’appartement. Moi, j’étais celle qui passait derrière mon colocataire, et qui saluait les gens à ma manière, sans faire de scène, rien de tout cela. Par contre, j’étais toute seule avec Sasha en ce moment, donc j’avais fait comme je pouvais. Ce n’était pas très fort, je l’avoue, mais au moins, j’avais fait l’effort de faire quelque chose de potable. Peut-être que je me sentais vraiment coupable, au bout du compte ?

Peu importe ce que j’avais dit, Sasha ne prit aucune de mes « options », et me demanda plutôt où se trouvaient les toilettes, disant qu’elle avait une grosse envie. J’arquai un sourcil, mais je ne passai pas de commentaire à ce sujet. Par contre, ce n’était pas les questions qui manquaient à mon esprit. Elle aurait quand même pu penser d’y aller avant de partir ? À moins que ce ne fût pas son premier arrêt, ou bien le chemin était vraiment long pour venir jusqu’à mon appartement. Je ne cachai pas mon étonnement quand je répondis :

- Au fond, à gauche.

Si j’avais vraiment été une bonne hôte, peut-être lui aurais-je dit de ne pas regarder le ménage, mais en fait, je m’en moquais un peu. L’essentiel était rangé, y compris mes pilules pour calmer les douleurs dues à mon cancer, et pour me préparer progressivement aux traitements que j’allais subir quand j’aurais les moyens de les payer. Je ne voulais pas que personne les voit, y touche, et quand je les sortais, c’était presque une expérience dégoûtante à chaque fois. Ce qui trainait probablement le plus, c’était les accessoires de coiffure de Jayden. Il en avait tellement, surtout avec moi comme première cliente qui changeait de coiffure à toutes les semaines, c’était plutôt normal que ce ne soit pas tout qui rentre, surtout pas avec deux autres filles dans l’appartement.

Tandis que j’attendais que Sasha ait terminé « sa grosse envie », je repris un paquet de Pringles et j’en mangeai une ou deux. J’arrêtai quand j’entendis la porte s’ouvrir, et je me rendis compte que la chasse d’eau n’avait pas été tirée… La nuit, il arrivait que mes colocataires et moi, nous ne la tirions pas si ce n’était pas nécessaire, histoire de ne pas faire de bruit et d’économiser l’eau, mais il me semble que c’était la moindre des choses pour une invitée, non ? Puis, Sasha sortit de la salle de bains, et elle semblait soudainement plus détendue que son arrivée, et ce n’était certainement pas parce que sa vessie était vide. Elle était bonne celle là !

Quand nous nous étions rencontrées lors d’une soirée à l’université, inutile de dire que durant cette soirée, les gens buvaient, fumaient, consommaient un peu tout et n’importe quoi. Les personnes qui se tenaient loin de ce genre de choses n’auraient peut-être pas remarqué, mais moi, je trainais avec des gens qui se droguaient à tous les jours, et moi-même, inutile de dire que j’avais fumé à quelques reprises, moi aussi, durant de très grosses fêtes. N’importe qui aurait gardé le silence, mais moi, je n’étais pas comme ça, et un peu irritée, les bras croisés, je dis :

- Je suis si pénible que ça ? J’espère juste que ça n’empeste pas dans la salle de bains, sinon je vais aller ouvrir la fenêtre.

Je n’étais pas fâchée contre Sasha, parce que ça arrivait parfois que des amis fument ou boivent dans l’appartement, mais au moins, qu’elle s’assume ! C’était probablement ce qui me dérangeait le plus. Soit elle ne pouvait pas s’en passer, et elle ne voulait pas me le montrer en face, ou bien, j’étais vraiment insupportable, et elle avait besoin d’être gelée pour entendre mes propos. C’était certainement pas comme ça que j’allais lui dire que j’étais malade, bien que ce n’était pas vraiment mon intention depuis le début, et encore moins maintenant, ne sachant pas trop comment Sasha pourrait réagir, et si elle allait s’en souvenir dans une heure…
(c) Mayiie & Faith



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MessageSujet: Re: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptyDim 18 Sep - 21:06

Kalisha && Sasha

«It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !»
- Je suis si pénible que ça ? J’espère juste que ça n’empeste pas dans la salle de bains, sinon je vais aller ouvrir la fenêtre.
Sasha resta surprise. Elle ne voulait surtout pas vexée son amie. Sa drogue était comme un repas qu'on devait prendre absolument 3 fois par jour, ou le petit déjeuner le repas le plus important de la journée. Elle n'était pas pénible. Elle ne voulait juste pas s'afficher dès le départ.
«  Pas du tout. Je crois que je me suis fais grillée en beauté. Je me drogue depuis un certain temps, et je ne peux m'en empêcher. Tu n'es pas du tout pénible, mais quand je ressens vite le manque, je vais prendre ma dose. Cette drogue est ancrée dans mes veines maintenant et je ne sais comment m'en défaire c'est un poison irrésistible. »
Sasha avait joué la carte de la franchise, elle ne savait pas comment son amie le prendrait mais après tout, s'il elle était vraiment une amie, elle acceptera tel qu'elle est. Bien sur, elle pourrait essayer des centres de désintoxication. Essayer de se soigner mais la vérité c'est que la drogue était devenu une solution. Elle était son remède quand elle commençait que la vie était vraiment une pourriture avec elle. Elle avait le besoin de prendre cela pour pouvoir stopper ses pensées. Oui elle ne voulait plus penser, elle voulait se protéger et s'abrutir. Elle voulait laisser agir ses émotions. Mais peu de personnes peut comprendre, faut vivre sa vie. Sasha savait très bien que tout le monde avait ses soucis mais elle c'est comme qu'elle avait trouvé solution.
« Je sais que c'est un peu choquant de dire sa, mais si tu veux que je partes, je comprendrais. Ne t'inquiète pas c'est de la poudre que j'ai pris, ce n'est pas de la fumette. Alors tes toilettes ne sentiront pas mauvais. Enfin bref. »
Sasha ne savait plus vraiment ou se mettre. Elle avait vraiment osé prononcer ses paroles et le dire aussi franche. C'est que la drogue lui faisait comme effet. Elle était parfois trop franche et directe et sa peut avoir le don d'énerver certains. Mais à la soirée, elle avait senti un bon contact avec Kalisha, alors qui sait peut-être qu'elle le supportera ou non ? Après tout, peut à tout moment se faire jeter, elle n'en avait vraiment conscience. Mais cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas consciente de ce qu'elle faisait. Pas du tout. Elle savait très bien que demain, elle se souviendrait cette journée et quand elle reviendrait elle-même, elle culpabilisera. Alors pour faire taire sa conscience de bonne fille, elle en reprendra jusqu'au jour, elle ne l'entendra plus et à ce moment là il sera trop tard pour faire marche arrière.
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Kaliska F. Smith


Kaliska F. Smith


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MessageSujet: Re: It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down !   It feels like you're gonna strangle her, you have to calm down ! EmptyLun 19 Sep - 18:26

Kaliska & Sasha
C’était très drôle, la façon dont toute la situation venait de se retourner. Il y a quelques minutes, quand Sasha était arrivée, c’était elle qui en avait contre moi, mais cette fois-ci, c’était plutôt moi qui étais là, à presque lui faire la morale, ou plutôt la prendre sur le fait, et lui faire part de mon léger désagrément par rapport à ce qu’elle venait de faire. Ce n’était pas vraiment le fait qu’elle se drogue qui me frustrait le plus, c’était plutôt le fait qu’elle soit obligée d’aller se cacher pour le faire, et pire encore, elle n’était même pas subtile ! D’accord, peut-être qu’une personne qui ne sait pas c’est quoi, se droguer, ne l’aurait pas remarqué, mais moi, j’avais assez d’expérience pour savoir ce que quelqu’un voulait dire quand il « allait aux toilettes » dans certains cas.

Premièrement, quand je sortais le soir – chose qui arrivait de moins en moins malheureusement – moi-même je me prenais au jeu de temps en temps. Combien de soirées j’étais rentrée sans me rappeler de ce que j’avais fait la veille ? Plus d’une fois, c’était certain. Puis, mon colocataire, Jayden, n’était pas mieux que moi non plus, sans parler de notre entourage, dont certains étaient réellement accros. Et plus récemment, j’avais trouvé quelqu’un derrière le café en train de convulser à dix heures le matin parce qu’il venait de faire une overdose, oubliant qu’il en avait pris quelques heures auparavant quand il était encore en boîte de nuit.

Si cette histoire m’avait un peu dégoûtée, celle que Sasha me dit, qui expliquait son geste, m’écœura encore plus. Au moins, cela me calmait un peu de savoir qu’elle ne faisait pas ça pour devoir me supporter, mais ce fut plutôt la suite qui me dérangea encore plus. Déjà que je n’étais pas bien, j’avais juste envie de péter un plomb, sauter ma coche, appelez ça comme vous voulez. D’accord, je fumais et je buvais durant les soirées, mais c’était par plaisir, pas par nécessité, contrairement à Sasha, qui parlait de cette drogue comme si c’était un médicament, qu’elle en avait constamment besoin, voilà ce qui m’avait dérangée !

Si je ne supportais pas les hypocrites, je ne supportais pas vraiment non plus les gens qui croyaient des choses totalement vitales alors que ce ne l’était pas. À moins que je me trompe, Sasha n’était pas à l’article de la mort, n’était pas malade. De la façon dont je voyais sa situation, c’était juste parce qu’elle avait tenté d’en prendre une fois, puis deux, et puis finalement, elle n’arrive plus à soutenir son environnement une fois sobre, du coup elle doit en reprendre à chaque fois pour être toujours gelée, jamais capable d’affronter la réalité en face. Auparavant, cela ne m’aurait même pas dérangée, mais quand j’étais dans une situation où je devais prendre des pilules, plus fortes les unes que les autres, et que je me sentais perdue, étourdie, débile, je me disais qu’au moins, c’était par nécessité, pas par pur plaisir, et penser que certaines personnes volaient et revendaient des pilules que certaines personnes avaient réellement besoin, cela me donnait envie de vomir. Je ne l’avais jamais vu comme ça avant aujourd’hui, mais maintenant, mes cachets, ils étaient bien rangés un peu partout dans la maison, juste au cas, parce que je perdais assez d’argent à les acheter parce que j’étais obligée.

- Non, tu peux rester. Tu sais quoi ?! J’ai une idée ! Je suis due pour ma dose, moi aussi, alors gelons-nous bien solidement ensemble et après peut-être on pourra parler clairement !?

Ce que je venais de dire était sarcastique, mais vrai. J’avais jeté un coup d’œil à l’heure, et j’avais une sorte d’horaire régulier à suivre pour prendre mes médicaments – un vrai -, et l’heure approchait progressivement. Évidemment, j’attendrais un peu avant de les prendre, mais j’étais prête à le faire devant Sasha, histoire qu’elle comprenne ce qui m’énervait en ce moment, parce que même si je ne l’avais pas encore envoyée promener et jetée dehors à coup de pied dans le derrière, je l’avoue, je commençais à perdre mon calme, et ça paraissait, et Sasha ne pouvait même pas savoir pourquoi, mais ça, ce n’était pas mon problème non plus. Qui sait ? Peut-être que si je lui disais, elle ne s’en rappellerait même pas…


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